La farine

Nos grandes étapes de fabrication

Produite artisanalement à la ferme dans notre meunerie avec le même procédé depuis nos débuts en 1996, notre farine (blé ou épeautre) passe par quatre grandes étapes de fabrication avant de pouvoir vous être commercialisée.

 Première étape  : nettoyer les céréales

Une fois récoltées et stockées, les céréales sont rigoureusement nettoyées par le nettoyeur-séparateur. En un seul passage, cette machine tamise, calibre et nettoie les grains grâce à un aspirateur. Les déchets aspirées sont ensuite rejetés dans un bac, séparés des grains. Ils se constituent de grains cassés, mauvaises herbes et petites pierres.

Une fois nettoyés, les grains sont envoyés dans la seconde partie de la machine appelée « mouilleur intensif ». Comme son nom l’indique, le mouilleur intensif mouille les grains pour leur redonner de l’humidité de manière uniforme et éviter qu’ils cassent avant d’être moulus. L’humidité permet également un meilleur taux d’extraction de l’amidon dans les grains pour un meilleur rendement de farine.

 Deuxième étape  : brosser les grains

© Céline Lunel-Moreau

Désormais nettoyés et triés de toute impureté, les grains passent dans une seconde machine appelée « la brosse », où ils seront brossés afin de leur ôter les dernières poussières et leur première enveloppe.

Une fois passés dans la brosse, les grains sont à présent prêts pour la grande étape de notre processus de fabrication : la mouture !

 Troisième étape  : la mouture

Pour moudre les grains, nous utilisons un moulin « Astrié » qui se compose de deux meules de granit naturel dont la meule supérieur tourne sur la meule inférieure. C’est à ce moment là que les grains sont écrasés et transformés en farine. Les germes des céréales (lipides) sont, eux aussi écrasés, permettant à la farine de garder de nombreuses vitamines et sels minéraux. La rotation de la meule est lente, ce qui évite à la farine de chauffer.

Écrasées, les particules de farine passent après cela dans la « bluterie » pour y être tamisées à travers une toile. C’est à cette étape que nous décidons du type de farine souhaité, à savoir de la farine de type 80, soit semi-complète, chez nous. Séparées au moment du tamisage, les particules les plus fines sont envoyées vers l’ensachage et les particules les plus grosses (le son) sont évacuées vers un bac de récupération.

© Céline Lunel-Moreau

 Dernière étape  : l’ensachage

© Céline Lunel-Moreau

La dernière étape de notre processus de fabrication est l’ensachage de la farine. Pour être ensachée, nous l’envoyons soit :

  Vers la chaîne d’ensachage mécanique pour être conditionnée en sacs de 10kg et 20kg

  Vers la table d’ensachage manuel pour être conditionnée en sacs de 1kg, 3kg et 5kg

Étiquetés, pesés et fermés, nos sachets de farine sont maintenant prêts à vous être commercialisés !